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Ici, une Malvaceae (Corchorus) – une Acanthaceae (Ruellia)– une Rubiaceae (Oldenlandia), que de plantes intéressantes et parfois uniques.

JL
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Ici, une nouvelle Scrophulariaceae, apparemment encore non décrite, très glanduleuse.

Associées sur une plage de galets, de coraux et de coquillages fossiles, Tetraena qatarense et Limonium socotranum.

Malheureusement, si l’on ne fait rien pour le sauvegarder, cet eden pourrait bientôt disparaître, car il attire bien des convoitises...

Joël Lodé
à suivre!..

Superbe Joèl ! à noter que les phèniciens ont apportè l'encens et l'on diffusè dans le monde occidental via leur capitale de l'èpoque "Carthage"(Actuel Tunisie)en Mèditèrranèe occidentale , mais c'est une autre histoire qui est quand mème en rapport avec les succulentes puisque extrait des Boswellias de Socotra..


JoF(Jamel)

Bonjour Jamel,
tout à fait, merci pour tes précisions !
Joël

Situé à la pointe nord-ouest, l’un des plus beaux endroits de l’île est certainement Qalansyah et ses eaux turquoises. Les plages de galets sont couvertes d’Adenium socotranum polymorphes qui arrivent à pousser à quelques dizaines de mètres seulement de l’océan. Le climat y est pour quelque chose : les températures annuelles sont de 27 à 37°C à cette latitude.

Au pied des adéniums, croît en buissons plus ou moins étalés le très commun Cissus subaphylla.
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Le caméléon-moine (Chamaleo monachus), endémique de Socotra, se promène sur les galets avec une insigne nonchalance. Chaque pas est mesuré, hésitant même, il contraste sur la rapidité avec laquelle il capture les insectes dont il se nourrit.

Autre animal, introduit, celui-ci, et assez polémique puisqu’il est réputé détruire de nombreuses plantes : la chèvre, environ 70.000 pour toute l’île. En fait, de récentes recherches ont démontré que ce n’est pas toujours le cas, et que les chèvres ne sont pas forcément à l’origine de toutes les menaces qui pèsent sur les plantes de Socotra.
Seules certaines sont directement affectées par leurs habitudes alimentaires comme les Dorstenia gigas.
C'est pour cela qu'on les rencontre sur des falaises à pic, à l'abri de la voracité des chèvres, encore que, on l'a vu précédemment, les à-pics ne leur font pas peur.

Par exemple, le croton de Socotra, Croton socotranus est brouté à outrance par les chèvres, mais il est loin d’être en danger d’extinction, bien au contraire. Il ne faut pas non plus oublier l’importance zoo-économique de son élevage pour les Socotris, dont les ressources, à part celles provenant de l’océan, et des dattes, sont plutôt restreintes.
Malgré cette introduction, la faune locale reste importante avec plus d’un millier d’espèces terrestres.

Les paysages sont vraiment extraordinaires, un dépaysement total!
Merci beaucoup de nous faire découvrir cette île singulière.
François

La montée de la falaise s’annonce difficile pour moi. Mon voyage de fin mars 2009 a dû être reporté à cause d’un infarctus inattendu deux jours avant mon départ. Je n’ose penser à ce qui aurait pu arriver si cela avait eu lieu à Socotra... J’aurai besoin de deux fois plus de temps pour pouvoir atteindre la crête.
Eh oui, le paysage est à... couper le souffle !

Les falaises à pic sont le lieu privilégié de nombres d’espèces succulentes : Adenium socotranum, Ficus vasta, à flanc de montagne, et Boswellia bullata, une des nombreuses espèces d'arbes à encens, sont parmi les plantes que l’on peut rencontrer dans ces conditions.
JL