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Bonjour, ça y est, c'est le retour, il fait froid ici
Après une année éprouvante, le décès de ma mère, du boulot intense et un an de dur labeur au conservatoire, nous avons fait trois représentations de Carmen, l'opéra de Bizet, pour les 100 ans de l'Association Symphonique de Paris, un orchestre amateur. Nous avons chanté (dans le chœur) dans trois lieux différents, avec des solistes pro, les 9, 10 et 11 décembre. Le 12, je prenais l'avion pour Santiago avec l'envie que cette fois, ce serait grandiose.

Je suis dans le groupe de droite sur cette photo dans le grand amphi de la fac d'Assas (un bon millier de spectateurs, j'avais les genoux qui tremblaient au début):
Carmen (Bizet)

Là je suis plus détendu
Carmen (Bizet)

Pour me remettre en jambes, après avoir fait un peu de plomberie, je fais une petite sortie à Los Molles avec ma fille. Lucie a 21 ans et a décidé de rester à Valparaiso cette fois, elle n'a pris qu'un aller simple. Sa vie d'adulte commence vraiment.
Los Molles va devenir un marronnier, comme Quintay, mais un petit rappel ne fait pas de mal. Comme d'hab', vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en grand format.
Il y a eu plusieurs grosses pluies cette année dans la région, je me dis que les N. chilensis seront en fleur cette fois. Pas du tout, le stress hydrique est vraiment fort, ou bien il faudrait y aller en une autre saison.

J'y ai quand même vu les Trichocereus litoralis:

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Trichocereus litoralis

Les Eulychnia quand à eux, continuent de veiller sur la colonie de lobos de mar:

Eulychnia castanea

Eulychnia castanea

On en voyait dans l'eau en train d'attendre la vague qui leur permettrait de grimper sur le rocher, c'est pas facile avec des nageoires:
Otaries à crinière, Los Molles

Eulychnia castanea

Eulychnia castanea

Eulychnia castanea

Eulychnia castanea

Les quelques tuberisulcata sont toujours là, j'adore cette plante:

Neoporteria tuberisulcata

Neoporteria tuberisulcata

Neoporteria tuberisulcata

Le long du rivage, nous voyons des autels installés par les pêcheurs
Autel de pêcheurs

Autel de pêcheurs

Il y a du cochayuyo sur tous les rochers, cette algue comestible. Mon ami Alejandro m'en a cuisiné, je trouve cela délicieux, iodé.
Algues cochayuyo (Durvillaea antarctica)

J'ai remarqué ce parterre de fleurs qui avaient toutes subies ce que j'imagine être une ponte d'insecte. C'est cracra
Sans titre

Nous allons manger de bonnes empanadas à la caleta pour nous remettre de cette première balade, et nous rentrons à la maison.

...

Merci pour ces photos tres sympa.
La derniere me fait penser aux "crachats de coucou" qui protegent les larves de cicadelles.

Gilles, je ne connaissais pas, j’ai cherché et on dirait tout à fait ça . Cette prairie était donc infestée de cicadelles, aucune fleur n’était épargnée . Merci

C'est ma femme qui me propose, il y a deux mois, d'aller passer le jour de l'an à Humahuaca en Argentine. Mon cerveau fait tilt!
Humahuaca = Quebrada del Toro
Quebrada del Toro = Pyrrhocactus umadeave, grave comment j'y vais!
Nous partons donc pour un road-trip de 11 jours et de près de 5000km, Lorena ma femme, Daniel son frère, Lucie notre fille et moi, le 27 décembre au matin. Il faut traverser les Andes et filer vers le nord. Je suis le seul conducteur, ça va être chaud.
Carte zoomable, en rouge l'aller et en jaune le retour:
Valparaiso -Tilcara, 27/12 - 6/01

Nous passons donc le col "Los Libertadores" entre Los Andes au Chili et Uspallata en Argentine. C'est la principale route d'échange de marchandises entre les deux pays, on le passe à 3200m et la route est bonne des deux cotés, en pente douce coté argentin mais bien abrupte coté chilien. Cela explique la noria de camions en tous genres et de tous ages, qui de peur que leurs freins ne lâchent, roulent très lentement.

Cuesta Caracoles (Côte des escargots)

Nous avons rejoint directement San Juan sans trop trainer. Nous avons dû nous envoyer des sous par Western Union pour avoir du liquide, sinon, c'est l'arnaque, tu tires 15€ (maximum autorisé) au distributeur et on te taxe de 8€. L'inflation est telle (200% en 2023) qu'il n'y a plus de pièces en circulation et le plus gros billet est de 2000 pesos, soit 2€. Nous avons partagé en quatre ces 450€:O:
450€ en pesos argentins

Pas de plantes ce jour, pas le temps.

Les parents s'en vont, les enfants s'envolent, ainsi va la vie...
Mais les cactus demeurent
Merci pour le partage

Chanteur dans un opéra et aventurier, moi, il m'épate ce gars ! Sincèrement !
Et en plus on profite d'un super voyage comme si on y était, ça fait que de commencer et c'est déjà super. Un grand merci.

Bonjour et merci les amis.

La seconde étape va se faire au pas de course également. Les chaines de montagnes parallèles aux Andes créent des micro-climats, à l'est des univers tropicaux et à l'ouest, quasi désertiques. Si bien que le trajet commence dans la steppe aride de San Juan où l'air chaud provoque de petites tornades de poussières. C'est le repère des Tephrocactus entre autres, je les regarde au passage et je trace la route avec un petit pincement au cœur . Nous gravissons le flanc d'une sierra pour nous retrouver sur un plateau dans la province de la Rioja. Petite pause à la limite des deux provinces sur un carrefour désert.

Tandis que mes compagnons se mettent à caresser les chats et chiens du poste de police abandonné, je m'enfourne dans les buissons et remarque quelques plantes. Tout d'abord, la déco municipale:
Trichocereus terscheckii

Trichocereus terscheckii

Trichocereus terscheckii

Trichocereus terscheckii

Il faut regarder où l'on marche
Tephrocactus alexanderi

Tephrocactus alexanderi

Opuntia sulfurea

Opuntia sulfurea

Des routes interminablement droites nous emmènent vers Catamarca. Le paysage change, bien plus vert et touffu de chaque coté de la route, un amas difficilement pénétrable de buissons épineux et de cactus.
En un arrêt de 10mn j'ai pu en observer plusieurs sur quelques dizaines de mètres carrés, la terre est humide, voir boueuse.
Un Opuntia imposant mais peu agressif pour une fois:
Opuntia quimilo

Opuntia quimilo

Opuntia quimilo

De loin, on repère aussi des Cereus:
Cereus hankeanus

Cereus hankeanus

Cereus hankeanus

Cereus hankeanus

Cereus hankeanus

Au pied de l'un d'eux, se blottit un Echinopsis:
Echinopsis leucantha

Des fleurs attirent mon regard:
Cleistocactus baumannii

Cleistocactus baumannii

Je faillis écraser ces serpents:
Harrisia pomanensis & Opuntia sulfurea

Harrisia pomanensis

J'aurais bien farfouillé un peu plus, mais nous ne sommes pas encore arrivés à Catamarca. Ce sont de longue étapes de conduites, je ne veux pas trainer.

Ne pas se fier a O quimilo , ça fait partie des plus longues épines que j'ai pu voir en culture mais bizarrement elle aparaissent sur des articles un peu ancien ... Echinopsis leucantha est a tomber par terre ....cette espece me fait rever depuis toujours .

Ah oui Gilles, on voit sur mes photos des épines sur le tronc des quimilo, mais les raquettes sont glabres. Je n'ai pas su garder un leucantha que j'avais semé après mon précédent voyage, je le regrette, j'aimais bien son coté ébouriffé Je n'ai pas récolté de graines, mais elles sont faciles à trouver.

j'en avais semé pour greffer sur bergeriana mais un été les cochenilles m'ont bouffée tous les lobivia (et apparenté) que j'avais semé l'année precedente. ........
Depuis 3 ans j'ai stoppé tous semis (trop de plantes , trop de travail , trop d'intrants , trop vieux...) je prefere pouvoir rempoter mes plantes et privilegier la qualité sur la quantité d'especes.