
Mais après....plus de piste, ni de sentier, rien que des traces de bétails entre les éboulis, les massifs de chagual (Puya coerulea) et les rochers, sur une pente très abrupte (c’est chaud). J’éclate au passage deux ou trois taons trop intéressés par mes mollets. J’arrive enfin au sommet, c’est une grande vallée de plusieurs hectares perchée à 2000/1900m. Il y a eu un incendie il y a ¾ ans beaucoup d’arbustes ont disparu dans ce maquis d’altitude.


On y voit plein de fleurs délicates.




Je me dirige vers les affleurements rocheux, c’est là en général qu’on trouve les Eriosyce. Ici sur ce sommet, vit Eriosyce engleri. Je constate que j’ai été précédé par un autre cactusero, les fruits séparés sont tout frais.

Je vous laisse admirer la plante, certains plants sont vraiment énormes :








On voit bien le pore basal par lequel sortent les graines sur ce fruit. C’est typique des Eriosyce (excepté rodentiophila).

Je traine un bon moment sur ce sommet, c’est un bon lieu pour méditer, la vue sur le Chili est magnifique. Il y a souvent des condors ici, pas cette fois-ci. J’appréhende la descente qui est toujours plus difficile (équilibre, glissades...), j’ai heureusement enregistré ma trace sur mon gps pour ne pas me perdre, c’est réellement très utile. En bas je retrouve les mineurs qui ont fini leur journée. Ils me posent des questions sur Jacques Cousteau et sur la fin du monde en 2012 (si j’ai des infos venant d’Europe):D.
Je met Anna Calvi à fond dans le poste et rentre sur Valparaiso. En jetant un coup d’œil au sommet du fond de la vallée je suis impressionné par la raideur de cette face8-). Si je reviens un jour, je ne montrai pas par là.

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Et bien voilà pour ce voyage !
La suite dans plusieurs mois........