ça pique, ça mord 2018

[Gisali]

Trop mignons les chats, et la fourmi aussi.

[Tom]

[center]L'herbe gorgée de rosée fait du bien à son chien.

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[Tom]

[center]Premier pisotement ouï cette année : le printemps est bien là.

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[Tom]

Voulant revoir le possible début d'inflorescence de Crassula setulosa, je tombai sur Dame Palaeococcus fuscipennis.

[Tom]

[center]Un roitelet s'ébrouant dans la fontaine.

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[Henri Kuentz]

Ca fait une éternité que je n'ai pas vu un roitelet...

[Tom]

Salut Henri,

Ont-il disparu pour une raison quelconque ?
Ici, le roitelet triple-bandeau est omniprésent toute l'année ; toujours en quête d'insectes et souvent en compagnie des mésanges huppées.

[Henri Kuentz]

J'ai aussi un point d'eau devant la maison, bien pratique pour observer les oiseaux. On voit souvent des mésanges bleues, des mésanges huppées, des rouges-gorges, des moineaux, mais les autres petits passereaux sont devenus rares. Je ne vois plus de chardonnerets, de sittelles, de verdiers, de pinsons, de roitelets, alors qu'ils étaient communs autrefois. Il y a certainement un problème d'alimentation, avec l'urbanisation galopante. Ou alors ma vue baisse fortement

En tant qu'exploitant agricole, j'ai la chance d'avoir un grand terrain d'observation depuis mon enfance. Quand j'étais petit, tous les matins, j'étais réveillé par le chant de centaines de moineaux rassemblés dans le bosquet de bambous proche de la maison. Au coucher du soleil, c'était la même symphonie. En fait, j'ai appris plus tard que les moineaux se rassemblent 2 fois par jour pour chanter et que l'intensité de leur chant régule leur fécondité : plus le chant est fort, moins les moineaux pondent d'oeufs et inversement. Et puis un jour... plus de moineaux. Du coup, les bambous ne sont plus fertilisés par les déjections des moineaux.

En ce qui concerne les gros oiseaux, il y a eu une époque où on était envahi de pies et de tourterelles turques, puis leur population a fortement diminué, et on a vu apparaitre les corbeaux, puis les pics verts, les geais, ensuite les perruches à collier. Et depuis quelques années, les pigeons ramiers se rassemblent en automne par centaines, bien à l'abri des chasseurs . On a aussi quelques huppes qui nous visitent régulièrement, et un couple d'éperviers s'est même installé dans le domaine pendant 2 ans.Toutes ces espèces ne se voyaient jamais en ville autrefois. Mais on dirait que c'est au détriment des petits oiseaux. Il parait que c'est un constat général.

[Tom]

Le paysage ornithologique évolue parfois, comme j'ai pu le constater, sans que le Cap Ferrat n'ait évolué durant ces vingt ou trente dernières années.
Le chardonneret y était aussi très présent, je ne l'entends maintenant que très rarement, il n'est que de passage.
Dans les années 90, les chapardeurs étaient essentiellement des goélands et des pies ; depuis, la corneille a fait sa place.
Quelques couples de ramiers apparurent pour la première fois il y a une dizaine d'années ; ils sont maintenant extrêmement abondants et se laissent observer, ils semblent même avoir remplacé la tourterelle turque (encore un cas qui colonisa toute l'Europe à partir des années 30 depuis l'Asie Mineure).

[zoe]

ici pas de roitelet non plus , mais en les nourrissant avec différentes sortes de graines , j'ai pu apercevoir plus de sortes d'oiseaux : mésanges bleues, mésanges charbonnière, rouge gorge , chardonneret élégants, fauvettes , pinson des arbres , merles, et beaucoup de moineaux. j'ai appris quelque chose a propos de leurs chants , merci M Kuentz et Tom pour vos infos ! Zoé;)