
Socotra : A la recherche du Phoenix
Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
On voit beaucoup de coquilles d'escargots
on pense que cela ne vit que dans le gazon humide, mais des espèces sont adaptées aux climats arides. On en voit aussi dans le désert d'Atacama.

Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
Bonsoir Guillaume,
effectivement, nombre d'escargots terrestres se regroupent dans des fissures durant la saison sèche. Ici, l'endémique Achatinelloides hadibuensis. A ce propos, j'ai le rêve, de pouvoir produire d'autres ouvrages sur la flore non succulente de Socotra, et la faune, car j'ai accumulé pas mal de photos que je ne montre jamais et qui pourraient être intéressantes pour une série de petits guides sur Socotra. Il existe déjà la deuxième édition complétée de "Plantes Succulentes de Socotra" 2019, publiée en pdf sur mon site, mais je souhaiterais le compléter ensuite par du texte. Pour l'instant, c'est bien du domaine du rêve, j'ai déjà suffisamment de travail avec Taxonomie des Cactaceae vol.3-4 Description des espèces ! Mais je ne désespère pas !
Merci à tout le monde pour suivre cette épopée Socotri !
Joël Lodé
cactus-aventures.com
effectivement, nombre d'escargots terrestres se regroupent dans des fissures durant la saison sèche. Ici, l'endémique Achatinelloides hadibuensis. A ce propos, j'ai le rêve, de pouvoir produire d'autres ouvrages sur la flore non succulente de Socotra, et la faune, car j'ai accumulé pas mal de photos que je ne montre jamais et qui pourraient être intéressantes pour une série de petits guides sur Socotra. Il existe déjà la deuxième édition complétée de "Plantes Succulentes de Socotra" 2019, publiée en pdf sur mon site, mais je souhaiterais le compléter ensuite par du texte. Pour l'instant, c'est bien du domaine du rêve, j'ai déjà suffisamment de travail avec Taxonomie des Cactaceae vol.3-4 Description des espèces ! Mais je ne désespère pas !
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Joël Lodé
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Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
Bonsoir !
Il faut se dire, que comme j'ai effectué de nombreux voyages à Socotra (je devais y être à la fin de ce mois !), j'ai décidé au départ de le faire d'une manière méthodique, en choisissant des époques différentes dans l'année, et quadrillant l'île. Une partie peu ou pas prospectée m'intéressait tout particulièrement, et pour la première fois, j'ai accepté avec moi une personne qui avait beaucoup insisté pour m'accompagner. Étant donné qu'il était impossible à des Français de se rendre au Yémen à cette époque, il ne pouvait avoir de visa ; je lui ai donc servi d'intermédiaire auprès de l'ambassade du Yémen à Madrid, où je n'avais aucun problème pour avoir des visas; mon livre sur Socotra étant connu des autorités Yéménites et Socotri, et notamment du Ministère de l'environnement et de l'eau, car le Ministre voulait un exemplaire de ce livre que je lui ai offert. Et mon compagnon de voyage improvisé a pu ainsi partir (ça sert, les relations !).
J'ai profité de ce voyage pour lui faire découvrir les 10 années de voyages avec toutes mes excursions et découvertes de l'île en 10 jours. Lors de mes précédentes missions, j'avais donc repéré cette montagne qui était presque inconnue des botanistes, je voulais l'explorer : le Heger Meheni.
On y trouve de superbes Adenium socotranum à fleurs roses, et d'autres à fleurs presque blanches...
Il faut se dire, que comme j'ai effectué de nombreux voyages à Socotra (je devais y être à la fin de ce mois !), j'ai décidé au départ de le faire d'une manière méthodique, en choisissant des époques différentes dans l'année, et quadrillant l'île. Une partie peu ou pas prospectée m'intéressait tout particulièrement, et pour la première fois, j'ai accepté avec moi une personne qui avait beaucoup insisté pour m'accompagner. Étant donné qu'il était impossible à des Français de se rendre au Yémen à cette époque, il ne pouvait avoir de visa ; je lui ai donc servi d'intermédiaire auprès de l'ambassade du Yémen à Madrid, où je n'avais aucun problème pour avoir des visas; mon livre sur Socotra étant connu des autorités Yéménites et Socotri, et notamment du Ministère de l'environnement et de l'eau, car le Ministre voulait un exemplaire de ce livre que je lui ai offert. Et mon compagnon de voyage improvisé a pu ainsi partir (ça sert, les relations !).
J'ai profité de ce voyage pour lui faire découvrir les 10 années de voyages avec toutes mes excursions et découvertes de l'île en 10 jours. Lors de mes précédentes missions, j'avais donc repéré cette montagne qui était presque inconnue des botanistes, je voulais l'explorer : le Heger Meheni.
On y trouve de superbes Adenium socotranum à fleurs roses, et d'autres à fleurs presque blanches...
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Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
Cette montagne est assez abrupte et fut difficile pour moi à cause de mes antécédents cardio-pulmonaires. Rappelons que 2 jours avant mon premier voyage à Socotra en 2008, je me suis retrouvé aux urgences à l'hôpital de Huercal Overa, puis pour une opération vasculaire à l'Hôpital d'Almeria. Heureusement, "la bête" est solide, et 3 mois après, j'étais reparti pour une nouvelle mission ! Bon, j'avoue que gravir des montagnes n'est plus aussi facile pour moi, mais avec un peu de patience, j'y arrive...
En ce qui concerne les adeniums, on pourrait presque croire qu'on reconnaît leur sexe à la vue !
Sur cette montagne, nombreuses sont les Euphorbes, et l'une d'elles, très commune dans le Sultanat d'Oman et au Yémen, est rare sur l'île : il s'agit d'Euphorbia hadramautica, minuscule plante qui ne doit son salut de lla voracité des chèvres qu'en se cachant des les cavités du calcaire.Heureusement, en période de sécheresse, elle perd ses feuilles et devient donc invisible auprès des prédateurs.
Quant à Euphorbia spiralis, en plein soleil, ici, elle est bien bronzée ! Pourtant, sur Jabal Mtoloh, elle était plutôt grise...
JL
En ce qui concerne les adeniums, on pourrait presque croire qu'on reconnaît leur sexe à la vue !
Sur cette montagne, nombreuses sont les Euphorbes, et l'une d'elles, très commune dans le Sultanat d'Oman et au Yémen, est rare sur l'île : il s'agit d'Euphorbia hadramautica, minuscule plante qui ne doit son salut de lla voracité des chèvres qu'en se cachant des les cavités du calcaire.Heureusement, en période de sécheresse, elle perd ses feuilles et devient donc invisible auprès des prédateurs.
Quant à Euphorbia spiralis, en plein soleil, ici, elle est bien bronzée ! Pourtant, sur Jabal Mtoloh, elle était plutôt grise...
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Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
La plante que l'on retrouve partout sur l'île (et dans les collections, puisqu'elle n'est pas rare) est Kalanchoe farinacea. Même commune, c'est une très belle espèce, qui se niche partout dans les rochers.
Une belle surprise pour moi : j'y ai trouvé une minuscule plante succulente poussant dans les trous des roches calcaires. Au début, pas facile de deviner de quoi il s'agit... Mais quelle émotion !
Alors, de quoi s'agit-il ?...
Joël Lodé
Une belle surprise pour moi : j'y ai trouvé une minuscule plante succulente poussant dans les trous des roches calcaires. Au début, pas facile de deviner de quoi il s'agit... Mais quelle émotion !
Alors, de quoi s'agit-il ?...
Joël Lodé
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Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
Ces petites boules compactes inconnues en culture... Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps (à moins que vous ayiez déjà lu Cactus-Aventures, auquel cas, vous savez forcément de quoi il s'agit !).
Il s'agit d'une Portulacaeae !
Nommée Portulaca sedifolia par Miller. Je l'ai renommé Portulaca monanthoides car l'ancien nom avait auparavant été attribué à une plante de Guyane française. Un doublon, dont personne ne s'était aperçu ! La plante s'appelle donc désormais Portulaca monanthoides.
Elle est absolument remarquable, non par sa taille, car elle est vraiment minuscule, mais pour la forme sphérique de ses feuilles.
J'ai pu l'introduire en culture, elle a fleuri et a produit de la graine (auto-fertile). C'est une grande satisfaction de l'avoir multipliée et distribuée, car c'est une des rares espèces du genre Portulaca. Mon instinct de prospecteur me disait qu'il pouvait y avoir de nouveaux sites pour les plantes de Socotra, et je rêvais secrètement de nouvelles espèces, évidemment !
JL
Il s'agit d'une Portulacaeae !
Nommée Portulaca sedifolia par Miller. Je l'ai renommé Portulaca monanthoides car l'ancien nom avait auparavant été attribué à une plante de Guyane française. Un doublon, dont personne ne s'était aperçu ! La plante s'appelle donc désormais Portulaca monanthoides.
Elle est absolument remarquable, non par sa taille, car elle est vraiment minuscule, mais pour la forme sphérique de ses feuilles.
J'ai pu l'introduire en culture, elle a fleuri et a produit de la graine (auto-fertile). C'est une grande satisfaction de l'avoir multipliée et distribuée, car c'est une des rares espèces du genre Portulaca. Mon instinct de prospecteur me disait qu'il pouvait y avoir de nouveaux sites pour les plantes de Socotra, et je rêvais secrètement de nouvelles espèces, évidemment !
JL
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Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
Mais le Heger Meheni n'est pas une montagne facilement abordable : à mi-parcours, je vais devoir abandonner la partie, la poitrine me brûle et ne peux suivre le rythme. Mon guide, Ahmed, est resté dans le 4x4 avec le chauffeur, il ne pourrait nous accompagner, c'est aussi dur pour lui, c'est le moment du Ramadan. Je suis resté dans un petit abri pour essayer de me remettre, et mon compagnon de voyage a continué à grimper.
Je vais photographier Senecio (Kleinia) scottii, apparemment brouté par les chèvres.
Je suis retourné au véhicule petit à petit et en fin d'après-midi, il est apparu avec des photos qu'il m'a montrées sur sa tablette : j'étais tout excité car il semblait s'agir d'une nouvelle espèce d'euphorbe arbustive et pachycaule, totalement inconnue pour Socotra.
Nous avons donc décidé d'annuler l'excursion du lendemain, la dernière du séjour, pour revenir sur place et prélever du matériel pour constituer un herbier, éventuellement des graines et bien sûr faire des mesures de la plante, position GPS et photos.
Hélas, le lendemain, malgré mon envie de voir la plante, je ne serai pas en mesure de grimper plus haut, et c'est encore à la moitié du parcours que je flancherai lamentablement. C'est très frustrant.
Le compagnon rapportera des images qui me confirmeront que je ne me suis pas trompé et qu'il s'agit bien d'une nouvelle espèce. Tout excités, voilà une découverte que nous allons pouvoir publier dans Cactus-Aventures ! Hélas, cette personne ne connaît pas les règles de l'éthique, et il me fera croire jusqu'au dernier moment qu'il va publier dans ma revue. En fait, je ne verrai jamais ses photos, et il publiera (c'est bien sûr son droit !) dans une autre revue qu'il juge plus prestigieuse que la mienne, la revue américaine, privant ainsi les Français de sa découverte, puisque ma revue est publiée en trois langues... Il faut savoir qu'en général, ce genre de découverte est co-décrite avec l'auteur de la découverte et publiée ensemble comme les articles de John Lavranos avec Tom McCoy.
Voyageant avec l'éditeur d'une revue, il nous était évident que ma revue était toute indiquée. Mais je ne lui avais même pas demandé de co-signer sa découverte ; ma joie de pouvoir publier un nouveau taxon auquel j'avais participé à sa découverte me suffisait amplement. Sa découverte lui a tourné la tête, il m'a jeté comme une vieille chaussette
et c'est pour cette raison que je n'ai pas voulu le citer. J'en ai été très affecté.
Pour me remettre de la confiance que j'avais témoignée à cette personne et qui avait été trahie, j'ai décidé de retourner sur site dans une autre mission avec Mili, cette fois, et tenter de trouver les plantes et les photographier pour la réalisation de la 2ème édition de mon livre "Plantes Succulentes de Socotra"... Car sa découverte était évidemment très intéressante pour moi... Mais je n'avais aucune photo de la plante...
A suivre...
Joël Lodé
Je vais photographier Senecio (Kleinia) scottii, apparemment brouté par les chèvres.
Je suis retourné au véhicule petit à petit et en fin d'après-midi, il est apparu avec des photos qu'il m'a montrées sur sa tablette : j'étais tout excité car il semblait s'agir d'une nouvelle espèce d'euphorbe arbustive et pachycaule, totalement inconnue pour Socotra.
Nous avons donc décidé d'annuler l'excursion du lendemain, la dernière du séjour, pour revenir sur place et prélever du matériel pour constituer un herbier, éventuellement des graines et bien sûr faire des mesures de la plante, position GPS et photos.
Hélas, le lendemain, malgré mon envie de voir la plante, je ne serai pas en mesure de grimper plus haut, et c'est encore à la moitié du parcours que je flancherai lamentablement. C'est très frustrant.
Le compagnon rapportera des images qui me confirmeront que je ne me suis pas trompé et qu'il s'agit bien d'une nouvelle espèce. Tout excités, voilà une découverte que nous allons pouvoir publier dans Cactus-Aventures ! Hélas, cette personne ne connaît pas les règles de l'éthique, et il me fera croire jusqu'au dernier moment qu'il va publier dans ma revue. En fait, je ne verrai jamais ses photos, et il publiera (c'est bien sûr son droit !) dans une autre revue qu'il juge plus prestigieuse que la mienne, la revue américaine, privant ainsi les Français de sa découverte, puisque ma revue est publiée en trois langues... Il faut savoir qu'en général, ce genre de découverte est co-décrite avec l'auteur de la découverte et publiée ensemble comme les articles de John Lavranos avec Tom McCoy.
Voyageant avec l'éditeur d'une revue, il nous était évident que ma revue était toute indiquée. Mais je ne lui avais même pas demandé de co-signer sa découverte ; ma joie de pouvoir publier un nouveau taxon auquel j'avais participé à sa découverte me suffisait amplement. Sa découverte lui a tourné la tête, il m'a jeté comme une vieille chaussette

Pour me remettre de la confiance que j'avais témoignée à cette personne et qui avait été trahie, j'ai décidé de retourner sur site dans une autre mission avec Mili, cette fois, et tenter de trouver les plantes et les photographier pour la réalisation de la 2ème édition de mon livre "Plantes Succulentes de Socotra"... Car sa découverte était évidemment très intéressante pour moi... Mais je n'avais aucune photo de la plante...
A suivre...
Joël Lodé
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- 304 Hagghier Meheni P1070244.JPG (113.55 Kio) Vu 25 fois
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Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
...Car si Mtoloh est relativement facile, le Heger Meheni est entrecoupé de profonds canyons avec d'énormes blocs de rochers comme une maison, la progression est non seulement ardue, mais il est facile de perdre le sommet de vue, ou même de glisser.
Cependant, avant de partir pour ce nouveau séjour, j'avais étudié la topographie des lieux et avait vu qu'un passage moins difficile existait. J'ai dessiné un itinéraire plus adapté à ma condition !
Quelques mois après, je suis donc retourné avec Mili, cette fois, pour tenter de gravir le Heger Meheni.
Ce fut évidemment très dur, mais accompagné de personnes adéquates, Mili, et mon guide Ahmed, j'ai pu arriver jusqu'aux plantes, et prendre enfin les photos pour mon livre et pour Cactus-Aventures.
Le paysage qui s'offre à nos yeux est de toute beauté.
Les plantes sont en période de sécheresse, les feuilles sèches adhèrent aux branches malgré le vent violent, et certaines plantes montrent de rares inflorescences d'un beau vert et de grosses capsules caractéristiques. Mili aura la chance d'en faire germer quelques-unes.
JL
Cependant, avant de partir pour ce nouveau séjour, j'avais étudié la topographie des lieux et avait vu qu'un passage moins difficile existait. J'ai dessiné un itinéraire plus adapté à ma condition !
Quelques mois après, je suis donc retourné avec Mili, cette fois, pour tenter de gravir le Heger Meheni.
Ce fut évidemment très dur, mais accompagné de personnes adéquates, Mili, et mon guide Ahmed, j'ai pu arriver jusqu'aux plantes, et prendre enfin les photos pour mon livre et pour Cactus-Aventures.
Le paysage qui s'offre à nos yeux est de toute beauté.
Les plantes sont en période de sécheresse, les feuilles sèches adhèrent aux branches malgré le vent violent, et certaines plantes montrent de rares inflorescences d'un beau vert et de grosses capsules caractéristiques. Mili aura la chance d'en faire germer quelques-unes.
JL
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Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
L'auteur a nommé cette plante Euphorbia marie-cladieae, nom de jeune fille de sa compagne. Cette espèce est normalement arbustive, mais elle possède une caractéristique intéressante: lorsque la plante est pâturée par des chèvres, elle devient pachycaule.
Nous avons vu précédemment (vers Tahour) de grands arbres qui étaient des arbres à myrrhe : Commiphora planifrons avec de jolies petites feuilles : voici ce qui leur arrive lorsqu'ils sont broutés par les chèvres !
Eh bien pour l'euphorbe, c'est pareil, malgré sa probable toxicité ! Elle est transformée en moignon pachycaule dont on reconnaît l'espèce grâce aux feuilles lancéolées. Les chèvres ont ça de commun avec les succulentophiles : elle aiment bien les caudex et les bonsais !
Voilà, Mili prend une photo-souvenir avec la fameuse euphorbe, Ahmed et Joël : avec de l'aide, tout est possible !
...
JL
Nous avons vu précédemment (vers Tahour) de grands arbres qui étaient des arbres à myrrhe : Commiphora planifrons avec de jolies petites feuilles : voici ce qui leur arrive lorsqu'ils sont broutés par les chèvres !
Eh bien pour l'euphorbe, c'est pareil, malgré sa probable toxicité ! Elle est transformée en moignon pachycaule dont on reconnaît l'espèce grâce aux feuilles lancéolées. Les chèvres ont ça de commun avec les succulentophiles : elle aiment bien les caudex et les bonsais !
Voilà, Mili prend une photo-souvenir avec la fameuse euphorbe, Ahmed et Joël : avec de l'aide, tout est possible !
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JL
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- 308 Commiphora planifrons Hagghier Meheni P1070276.JPG (109.45 Kio) Vu 25 fois
Re: Socotra : A la recherche du Phoenix
Sur le chemin du retour, Mili rencontre quelques animaux intéressants :
un Acrididae, Wernerella insularis, changé en Sphingonotus insularis ; eh oui, les changements de noms, ce n'est pas seulement pour les cactus ou les succulentes, cela touche aussi la faune !
Et puis, la chance pour Mili : elle photographie, sans s'en rendre compte, bien sûr, une possible nouvelle espèce de Pristurus ! Ce n'est qu'en rentrant chez nous que nous verrons que ce lézard ne correspond à aucune espèce de Pristurus connue sur l'île.
Il y a encore décidément beaucoup à voir et à découvrir dans cette île de Socotra !
Et avant de terminer, la prochaine fois (qui dépend toujours de mon temps libre !), nous finirons par Jabal Buzairi, un autre endroit très peu fréquenté et magnifique, où de nouvelles espèces et aventures nous attendent !
Joël Lodé
cactus-aventures.com
un Acrididae, Wernerella insularis, changé en Sphingonotus insularis ; eh oui, les changements de noms, ce n'est pas seulement pour les cactus ou les succulentes, cela touche aussi la faune !
Et puis, la chance pour Mili : elle photographie, sans s'en rendre compte, bien sûr, une possible nouvelle espèce de Pristurus ! Ce n'est qu'en rentrant chez nous que nous verrons que ce lézard ne correspond à aucune espèce de Pristurus connue sur l'île.
Il y a encore décidément beaucoup à voir et à découvrir dans cette île de Socotra !
Et avant de terminer, la prochaine fois (qui dépend toujours de mon temps libre !), nous finirons par Jabal Buzairi, un autre endroit très peu fréquenté et magnifique, où de nouvelles espèces et aventures nous attendent !
Joël Lodé
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