Pour arriver ici, nous sommes passé devant les joubarbes. J’en reconnais trois différentes ici dans le Queyras.
Il y a d’abord en bas, la joubarbe des toits, c’est la plus grande. Le feuilles sont lisses mais finement dentelées à la marge. En fleur, elle peut atteindre un petit mètre de haut.
Plus haut, la joubarbe des montagnes. Ses feuilles sont couvertes de petites pustules et sentent, paraît-il, la résine.
une photo au microscope à balayage électronique

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Enfin, vers les sommets, seule ne subsiste que la joubarbe à toile d’araignée. Sa couverture de poils fins protège la plante de la déshydratation et des UV. Sa fleur est d’une couleur bien vive, portée par une hampe courte.
Plus on est haut, plus les têtes sont petites et fermées et inversement, dès qu’il y a un peu d’ombre, les plantes sont plus grosses et moins duveteuses :
Là, je ne suis pas sûr, mais on dirait un hybride des deux dernière :
Au sommet, j’ai aussi retrouvé mon chouchou, le minuscule orpin noirâtre :
et partout, le courant orpin blanc :
Voilà pour ce tour floristique succin. J’attends maintenant que Bernard nous montre ses trouvailles dans les Alpes du nord, la battle est lancée

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Je reviendrai avec un petit « ça pique, ça mord » local, pour conclure.